Si la semaine nationale du diabète se déroule en juin, la journée mondiale elle, se tient le 14 novembre. Dans cet article, on appréhende le dépistage du diabète, une maladie chronique qui se caractérise par un excès de sucre dans le sang. Vous pourrez en entendre parler également sous le nom d’hyperglycémie.
Les différentes formes de diabète.
Comme l’explique la fédération des diabétiques, il existe deux types de diabète. Dans un premier temps, le type 1 qui touche environ 6% des diabétiques. Une forme découverte en majeure partie du temps, chez les jeunes (enfants, adolescents ou jeunes adultes). Certains de ses symptômes sont identifiables tels qu’une soif intense, des urines abondantes et un amaigrissement rapide. Ce dernier est causé par la disparition des cellules bêta du pancréas entrainant une carence totale en insuline. Dans un second temps, il y a le type 2, qui lui, touche 92% des diabétiques. Une forme qui apparaît le plus souvent chez les personnes âgées de plus de 40 ans. Chez les Hommes prédisposés, il intervient en raison du surpoids, l’obésité et le manque d’activité physique. Toutefois, son développement peut prendre entre 5 à 10 ans. Dans cette situation, il est mis en avant qu’il existe deux anomalies : soit le pancréas fabrique toujours de l’insuline mais pas suffisamment et dans ce cas, on parlera alors de l’insulinopénie. Soit cette insuline agit mal et ici on parlera d’insulinorésistance. Dans ces deux cas, l’insuline n’est plus suffisante à elle-même. Elle ne peut réguler la glycémie et enchaîne un épuisement du pancréas. Pour ce qui en est des causes, rien de précis. On parlera plutôt d’un ensemble de facteurs favorisants, tels que l’origine génétique ou une alimentation déséquilibrée, manque d’activité physique ou encore un surpoids. Enfin, les 2% restants concernent les autres types de diabète liés quant à eux, à certaines maladies ou prises de médicaments.
La prévention par le dépistage.
Comme le met en avant le professeur Jean-Jacques Altman, chef de service diabétique de l’hôpital européen Georges-Pompidou, « 20 millions de glycémies sont réalisées en France chaque année, ce qui signifie qu’un Français sur trois est dépisté chaque année. Les associations militent pour un meilleur dépistage, afin d’identifier les diabétiques cachés ». En effet, le diabète non pris en charge rapidement, peut exposer à des complications qui elles, pourraient être évitées.
De ce fait, il ne faut pas hésiter à se faire dépister. Ce dernier consiste en une prise de sang en laboratoire, à jeun, ce qui veut dire ne pas avoir mangé durant les 8h qui précédent. L’eau est autorisée avant l’acte de dépistage mais avec modération. Si le résultat vient à être malheureusement positif, une seconde glycémie sera faite afin de confirmer ou non, le diagnostic. A noter, si le résultat est négatif, un test annuel sera réalisé chez les personnes hyperglycémiques modérées à jeun. Et de manière plus espacées (3ans de latence) pour les autres.
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Comprendre mes résultats sanguins.
Il peut être également intéressant de comprendre et savoir décrypter sa prise de sang. Toutefois, cela n’enlève en rien à la nécessiter de vous rapprocher de votre médecin pour en parler. La glycémie correspond à une concentration de glucose dans le sang. Pour sa régulation on fait intervenir des hormones telles que l’insuline et le glucagon ainsi que divers organes comme le pancréas, le foie et les reins. Les valeurs tant qu’à elles, peuvent varier selon l’état nutritionnel et l’âge mais à jeun, elle est comprise entre 0,74 g/l et 1,06 g/l avec une moyenne de 0,83 g/l.
Ce taux de glucose lui peut également augmenter. Notamment après les repas où il augmente ou durant un effort physique où il se voit diminuer. Un organe régule ce taux, c’est le pancréas. Il se met à produire de l’insuline dès que la glycémie augmente pour aide le glucose à entrer dans les cellules. Ce qui permet alors de maintenir un taux de glucose dans le sang.
L’insuline, c’est quoi ?
On vous parle d’insuline, mais à vrai dire : de quoi s’agit-il ? Défini par le dictionnaire Larousse comme une hormone hypoglycémiante, sécrétée par le pancréas, elle diminue le taux de glucose dans le sang.
Découverte il y a 100 ans.
L’insuline, une découverte qui a changé la vie des Hommes atteints de diabète de type 1. Cette trouvaille fête par ailleurs son siècle. Son histoire remonte à des expériences sur le rôle du pancréas dans le diabète sucré (autrefois nommé) chez notre ami le chien. En 1921, de l’autre côté de l’océan Atlantique, à l’université de Toronto, Charles Best et Frederick Banting ont confirmé l’existence dans le pancréas du chien, d’un système « antidiabétique ». Un succès qui aura lieu un an plus tard, sous forme de thérapie par injection sous-cutanée chez un jeune diabétique de quatorze ans.
Une découverte qui permet aux laboratoires de produire de l’insuline extraite de pancréas de bœuf et de porcs et ainsi, une commercialisation en 1950 sous la dénomination NPH encore largement prescrit aujourd‘hui. Depuis cette découverte, il y a toujours un travail de chercheurs afin d’améliorer le quotidien des personnes atteintes de cette maladie. Par ailleurs, ces derniers espèrent vaincre le diabète sur le long terme, avec différentes recherches notamment sur les greffes d’îlots de Langerhans ou les pancréas artificiels, et tant d’autres encore.
Un traitement précoce permet d’éviter les formes les plus graves alors faites-vous dépister.
Pour cela, plusieurs solutions s’offrent à vous :
- Prenez rendez-vous au laboratoire pour une prise de sang pour mesurer la glycémie ;
- Rendez-vous à la pharmacie avec des tests rapides de dépistage du diabète. Pour information, ces derniers ne sont pas remboursés mais pour la plupart du temps sont gratuits (ou maximum 5€). Un dépistage rapide des indicateurs typiques du diabète. A partir de 45 ans ou plus jeune si on présente des facteurs de risques (sédentarité, mauvaise alimentation, surpoids, …). A refaire chaque année si le résultat est correct ;
- L’autotest mesurant le glucose à faire chez soi. Cela nécessite toutefois l’achat d’un appareil en pharmacie (sans ordonnance) pour mesurer le taux de glucose.
A titre indicatif, vous pouvez également faire un test en ligne, permettant de déterminer le risque de développer un diabète de type 2 dans les 10 prochaines années. Un test établit par l’Association Finlandaise du diabète, validé internationalement et recommandé par la Haute Autorité de Santé (HAS) en France.
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